Le français suivra.
May 4th, 2020
New Brunswick Premier Blaine Higgs
premier@gnb.ca
Dear Premier Higgs,
Re: Immediate Need for Temporary Foreign Workers in New Brunswick
As farmers, in order to be able to secure a safe food supply and sustain New Brunswick’s essential farming industry, we urge you to allow the entrance of Temporary Foreign Workers into the Province of New Brunswick.
As identified in the April 28 press release by the National Farmers Union in New Brunswick, Agricultural Alliance of New Brunswick and Really Local Harvest, your declaration immediately created critical concerns including reduced production; training required to make use of unskilled labour; and the impacts of broken contracts on labourers, and their long-term employers.
As producers, we have been working relentlessly to ensure that our communities have continued access to quality essential products. However, we simply cannot produce without skilled, experienced labour. The result will be reduced food production putting the province, its agricultural producers, and its workers in a more precarious position.
That being said, without quality food resources being produced, food security in New Brunswick will be drastically reduced. We will either need to rely on food imported from other provinces, or untrained labour who will leave farms before the harvest, to satisfy the demand.
Temporary foreign workers provide reliable labour, training and oversight of the N.B. workers through the summer until late November. Without them, the very labour intensive crops of fruits and vegetables cannot be planted, nurtured and harvested. Because of the low-margin nature of farming, it is not realistic to put people with no background in agriculture in place. This decision is making it difficult if not impossible for farms to ensure production especially as the season begins amidst uncertainty and instability. Farmers are willing and able to safely provide food with the many qualifications and guidelines for bringing TFW's onto their farms.
This decision seems to defy the existing push to scale up agriculture to increase food production within the province and risks loss of jobs and businesses. Continued refusal to allow entry of this skilled workforce will not only create negative consequences for our province’s economy but also jeopardize our ability to produce affordable, quality food resources. Farming has been undervalued in this province and the ban on TFW creates the misinformed idea that we are not placing importance on public health and safety.
We urge you to immediately reverse your decision regarding Temporary Foreign Workers and allow all New Brunswick farmers to grow to capacity. New Brunswick and Canada needs us producing food – this year and beyond.
Thank you,
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Le 4 mai 2020
Premier Ministre du N.-B. Blaine Higgs
premier@gnb.ca
Cher Premier Ministre Higgs,
Objet : Besoin immédiat de travailleurs étrangers temporaires au Nouveau- Brunswick
Pour que nous, les agriculteurs, puissions assurer un approvisionnement alimentaire sûr et soutenir l’industrie agricole essentielle du Nouveau-Brunswick, nous vous exhortons à permettre l’entrée de travailleurs étrangers temporaires dans la province du Nouveau-Brunswick.
Comme il est indiqué dans le communiqué de presse du 28 avril de l’Union Nationale des Fermiers du Nouveau-Brunswick, de l’Alliance agricole du Nouveau-Brunswick et de La Récolte de Chez Nous, votre déclaration a immédiatement suscité de nombreuses préoccupations critiques, notamment la réduction de la production, la formation nécessaire pour utiliser la main-d’oeuvre non qualifiée et les répercussions des contrats rompus sur les travailleurs et leurs employeurs à long terme.
En tant que producteurs, nous travaillons sans relâche pour nous assurer que nos collectivités continuent d’avoir accès à des produits essentiels de qualité. Toutefois, nous ne pouvons tout simplement pas produire sans main-d’oeuvre qualifiée et expérimentée. Il en résultera une diminution de la production alimentaire qui rendra la province, ses producteurs agricoles et ses travailleurs plus précaires.
Cela dit, sans production de ressources alimentaires de qualité, la sécurité alimentaire du Nouveau-Brunswick sera considérablement réduite et nous devrons compter sur les importations d’aliments d’autres provinces ou une main-d'œuvre non formée qui quittera les exploitations avant la récolte pour satisfaire la demande.
Les travailleurs étrangers temporaires fournissent une main-d’œuvre, une formation et une surveillance fiables aux travailleurs du Nouveau-Brunswick pendant l’été jusqu’à la fin novembre. Sans eux, les cultures de fruits et légumes à forte intensité de main-d’oeuvre ne peuvent être plantées, cultivées et récoltées. En raison de la faible marge de profit de l’agriculture, il n’est pas réaliste de mettre en place des gens qui n’ont aucune expérience de l’agriculture. En raison de cette décision, il est difficile, voir impossible, pour les exploitations agricoles d’assurer la production, d’autant plus que la saison commence au milieu de l’incertitude et de l’instabilité. Les agriculteurs sont désireux et capables de fournir de la nourriture en toute sécurité avec les nombreuses qualifications et directives pour amener les travailleurs étrangers temporaires dans leurs fermes.
Cette décision semble aller à l’encontre de la tendance actuelle à l’expansion de l’agriculture pour accroître la production alimentaire du N.-B. et risque de perdre des emplois et des entreprises.
Le refus continu de permettre l’entrée de cette main-d’œuvre qualifiée entraînera non seulement des conséquences négatives pour l’économie de notre province, mais mettra également en péril notre capacité de produire des ressources alimentaires abordables et de qualité. L'agriculture a été sous-évaluée dans cette province et l'interdiction des TET crée l'idée mal informée que nous n'accordons pas d'importance à la santé et à la sécurité publiques.
Nous vous demandons instamment de revenir immédiatement sur votre décision concernant les travailleurs étrangers temporaires et de permettre à tous les agriculteurs du Nouveau-Brunswick d’atteindre leur plein potentiel. Le Nouveau-Brunswick et le Canada ont besoin que nous produisions des aliments – cette année et au-delà.
Merci,